vendredi 21 août 2009

Volver a Niza

Ou comment, malgré mes précédentes promesses, je n'ai pas assassiné trois espagnoles...

Finalement l'inextricable situation s'est désinextricablisée. Les filles ont débarqué chez moi dans la joie et la bonne humeur, avec un enthousiasme éblouissant et une caisse entière de bières. Des fois que la France n'en commercialise pas! Ceci dit, vu que j'avais acheté du vin et que les filles ont décrété que "en Francia hay que beber vino!" (quand il s'agit de rendre hommage à Bacchus et au travail des vignerons, je suis toujours partante, par principe patriotique), et bien les bières n'ont pratiquement pas été touchées de tout le séjour. Lors de mon retour, elles m'attendaient dans ma chambre, d'un air vexé d'être encore pleines!

Autant le dire tout de suite, je me suis amusée comme une petite folle. Déjà lorsque les filles étaient à Nice, ça n'était pas triste. Mais elles n'ont dévoilé la pleine mesure de leur talent qu'une fois embarquées pour le grand voyage au bout du monde.

C'est à dire, dans un premier temps, à Montpellier.
Oui, je sais ça n'a ml'air de rien, dit comme ça, mais avec un GPS datant du temps où mon père portait encore des culottes courtes l'affaire peut se compliquer. Car la propriétaire du véhicule et du Gps en question est une fervante croyante en la technologie en général et celle de son instrument de navigation en particulier. Au point suivre attentivement l'indication de tourner à gauche alors qu'un panneau directionnel de la taille d'un petit porte-avion nous indique "Montpellier tout droit". Evidement, l'ambiance aurait pu s'échauffer et touner au vinaigre si nous n'étions pas des filles trés zen.

Mais, partant du principe que nous étions en vacances, que nous avions de l'argent liquide, nos passeport ainsi de quoi nous substenter et qu'au final faire Nice-Valence en quatre jours au lieu de 2 ne nous importait guère, tout c'est formidablement bien passé.
Nous avons roulé, ri, bu et fumé pas mal. Surtout au cours d'une soirée où les filles ont tellement fumé que, sans que j'ai fumé une seule fois, j'étais totalement défoncée. Mais bien, au point de rire comme des nouilles ou de hyènes (parce qu'en fait, si quelqu'un a déjà entendu rire une nouille, qu'il vienne m'en parler!)... Nous avons vu des amis, rencontré des gens, dormi dans une tente dans le petit jardin de la maison de JolieWaldi, pour cause d'allergie aux poils de chiens (qui, eux, dormaient dans la maison!). J'ai chanté de l'opéra totalement bourrée sur la scéne d'un bistrot d'Andorra-la-veja en trio avec un guitariste italien et un rappeur francais. Et le pire c'est que ça rendait vraiment bien et original. Les gens du bar ont adoré. Et moi aussi.



La vie...







La belle vie, en fait

2 commentaires:

tarja mos a dit…

bonnes vacances en somme...

Juliette d'Eaux a dit…

Des vacances formidables, en fait. Et j'adore ces filles qui sont pratiquement aussi dingues que moi!