vendredi 27 juin 2008

Etrangeté animal

Ou la preuve que Dieu existe et qu'il picole.

Il a une sacrée descente, d'ailleurs si on en croit l'existence tout à fait improbable de cet animal incongrue qu'est l'ornithorynque. Si improbable que, lors de sa première présentation aux autorités scientifiques, aucun biologiste n'a voulu accepté de croire que cet chimère était bien réelle. En effet, un corps de rongeur, un bec de canard, une queue de castor et des pâtes de loutres ; pondant des œufs et allaitant leurs petits, bien que n'ayant pas de tétines, mais en sécrétant du lait qui suinte par les pores de la peau, que les petits lèchent. Et comme si tout cela ne suffisait pas, l'ornithorynque est le seul mammifère venimeux. En effet, le mâle est doté de petits aiguillons venimeux situés sur les pattes arrières.

E,t comme un malheur n'arrive jamais seul, l'ornithorynque bien que n'ayant jamais rien demandé à personne, a été doté d'une flopée de noms diverses et variés. Il fut tout d'abord appelé platypus, qui en grec signifie grosso merdo: pied plats. mais le ravissant patronyme avait déjà été attribué à un sombre coléoptère, fort peu affable au demeurant. Une autre entité érudite le nomma alors ornithorynchus (nez d'oiseau) paradoxus, car il est une vaste farce établie par la nature au point d'avoir été pris pour un vulgaire canular asiatique. Mais la communauté scientifique, totalement dénuée de l'humour le plus élémentaire, n'a pas apprécié que lui soit rappelé sa première erreur. Il l'ont donc renommé ornithorynchus anatinus (comme un canard). Ce qui signifie: nez d'oiseau comme un canard.
Aucun humour ces scientifique, capable de rendre rébarbatif le plus distrayant des animaux.

Sans être aussi spectaculairement paradoxales, certaines bestioles se démarquent par un comportement étonnant.
Ainsi, deux espèces d'abeilles très différentes, les abeilles du Japon et les abeilles de Chypre, connaissaient le même drame. Leurs colonies étaient régulièrement dévastées par de vilains frelons pas beau, très agressifs et beaucoup plus grands et costaux que les malheureuses apidées. Lesquelles, faute de muscles, se sont rabattues sur leur encéphale et ont trouvé un moyen efficace pour dégommer les assaillants sans trop y laisser de plumes.
Les abeilles de Chypre les étouffent. Les gardiennes se jettent en grand nombre sur les frelons, empêchent leurs mouvements respiratoires et bloquent les entrées d'air en se collant dessus. La victoire du nombre sur la force, suivant la recette du mahatma Ghandi.
Les abeilles du Japon, quand à elles, les cuisent. Oui, vous avez bien lu, elles les cuisent. En suivant la même technique que les précédentes, en s'agglutinant autour des frelons et en faisant des mouvement qui font augmenter la température jusqu'à 46°C, qui est la température létale pour les frelons. Les abeilles supportant une température de 50°, elles s'en sortent indemnes. Si les abeilles de Chypre n'utilisent pas cette technique, plus simple à mettre en place que l'étouffement, c'est uniquement parce que leur température létale est à 46°C, comme les frelons.

Et tout cela afin de nous cuisiner un délicieux miel de fleurs de cerisiers. Finalement, vu sous la coupe de l'anthropocentrisme, la nature fait bien les choses. Parfois.
Miracle de l'évolution chère à Darwin, ou Hasard souverain? Si l'on en croit les créationnistes tout ceci est l'œuvre de dieu omnipotent.
Mais alors, qu'en est-il de l'ornithorynque?

mardi 3 juin 2008

Petite mise au point:

Depuis le temps que je n'avais pas écrit, ma vie, elle, a continué. Et elle va même assez vite. Alors, depuis le dernier message: j'ai passé mes partiels, j'ai des amies qui sont parties, enfin une surtout, mais comme disait l'autre: "un seul être vous manque etc..." Et j'ai accueilli un bébé chat. Enfin plus exactement un futur chat géant qui fût un bébé au début mais atteint à maintenant trois mois, la taille d'un petit chat adulte. Une sacrée galère.
La bestiole se prénomme cookie, il est très chahuteur mais également très câlin, dans ses (rares) moments calmes. Le genre de câlins qui vous vaut un cou labouré (parce qu'il vous fait pelote à même la peau), une cuisse transpercée (parce qu'il a glissé et s'est agrippé) ainsi qu'un tee-shirt détrempé parce qu'il salive lorsqu'il ronronne. Que du bonheur.
Et j'oubliais le meilleur: impossible désormais de taper à l'ordinateur en étant avachie mollement sur le canapé. Désormais, dés le plus petit cliquetis de touches, une petite tête noire et blanche s'interpose entre l'écran et moi, des yeux suppliants m'implorent: "un câlin, par pitié". Je suis faible. Je n'arrive pas à le repousser à temps, il me grimpe sur le ventre, s'installe entre mes seins, cale sa petite tête dans mon cou et ronronne avec l'enthousiasme d'un coureur cycliste montant le col du Tourmalet en danseuse. De plus, il se laisse glisser sur le côté et je dois le retenir avec ma main gauche. Donc, je dois taper avec ma seule main droite, sans avoir la moindre visibilité de l'écran, à cause de ses moustaches qui me rentrent dans l'œil, me chatouillent les narines et me démangent les oreilles. Et entre deux ronrons, il se frotte ardemment contre ma joue, me collant de longues trainées humides, parce que, comme je l'ai déjà dit, il salive quand il ronronne.

Mon chat, un vrai capital bonheur!!
La prochaine fois, je relaterai la torride histoire d'amour qui unit mon chaton adoré à mes plantes non moins adorées....