mardi 12 octobre 2010

Li-bi-do, mais qu'est ce que ça peut bien vouloir dire?

Ou comment multiplier par deux le nombre historique de ses partenaires en trois semaines...

Mes amis, mes lecteurs, le reste du monde...
De retour sur Lyon depuis maintenant presque un mois, j'ai connu une période d'euphorie post séjour parental qui a été réfrénée tant bien que mal avant la date fatidique de mon concours afin de ne pas trop troubler mes révisions quelques peu clopinantes. Mais pas totalement non plus, je ne suis plus pas une nonne!

Mais depuis une semaine  nous sommes APRES le concourt! J'ai donc donné libre cours à mes envies de réjouissances, de fêtes en amis et également à ma libido débordante chaleureuse!

J'avais commencé, deux jours après mon emménagement, avec mon voisin. Ben oui, un voisin jeune, fêtard et sympathique, bien que légèrement mou du genoux (et pas uniquement du genoux mais ça c'est une autre histoire). LeVoisin, donc, dont j'ai fait la connaissance dès mon emménagement dans mon nouvel appart, et avec qui j'ai pris l'apéro d'emblée, histoire de lier une relation de bon voisinage.
Relation de bon voisinage qui m'a poussé, le surlendemain, à reprendre l'apéro avec lui, ben oui, une relation de bon voisinage demande des sacrifices. Nous avons papoté, écouté de la musique, puis flirté et, l'un dans l'autre,  lors d'un moment d'inattention nous nous sommes retrouvés l'un dans l'autre! (et l'autre c'était moi!).
¨Puis nous retournâmes à nos occupations, non sans nous être au préalable mis d'accord sur la nature de nos rapports : de bons voisins, le genre de voisins qui organisent parfois un apéro ou un dîner entre voisins, voir qui s'invitent aux soirées qu'ils organisent. Et qui s'emboîtent de temps à autre quand la programmation audiovisuelle ou radiophonique est mauvaise...

Normal, quoi...

Banal, presque...

Cependant, j'ai voulu appliquer la première règle en rigueur dans l'équilibre alimentaire: la diversification des menus!
Et c'est là qu'est intervenu le Jardinier Perché!


Mais ceci, telle une saga télévisuelle, est une autre histoire!

dimanche 18 juillet 2010

Thanatos et parfois Eros

Ou comment une formation professionnelle peut vous amener à de sérieuses restructurations sur l'ensemble de votre vie


Mes amis, mes lecteurs, le monde.
Il y a quelques mois de cela, je faisais une entrée fracassante et surtout fracassée dans la capitale des Gaules (et non pas de la gaule, bien que j'y ai rencontré quelques spécimens intéressants). Si j'ai quitté le soleil méridional et ses kékés à scooter lobotomisés sans nécessité de porter un casque, ce n'était pas uniquement pour fuir un cruel destin et tourner ainsi une page, m'inscrivant dans la mouvance  du "changer de lieu pour changer de vie". Non, j'avais aussi des raisons sérieuses: je suis en train de suivre une formation pour devenir thanatopracteur.


Là, je vous vois déjà en train de cliquer discrètement sur wikipédia pour faire un copié-collé, histoire de voir ce que ce mot un poil barbare peut bien signifier; et vous avez raison: leur article est complet et bien documenté  pour une fois et ça m'évitera de tout vous expliquer! Si vous avez la flemme d'aller voir sur Wiki si j'y suis, sachez que vous pouvez également regarder Six Feet Under, même si ça ne t'instruit pas, ça reste une excellente série. En bref depuis janvier j'en ai appris plus sur la mort -biologique, je ne donne pas dans les superstitions religieuses- que Catherine Laborde sur les cumulonimbus dans l'ensemble de sa carrière. J'ai appris aussi tout ce que je ne voulais pas savoir sur le sexe sans même avoir à le demander, mais c'est un dommage collatéral du fameux humour des employés funéraires.


Je suis donc une thanato en devenir, espèce proche de l'humain qui se caractérise par diverses petites choses faciles à reconnaitre:

          Un cynisme profond. Et pour ça j'avais déjà pas mal de dispositions naturelles... A croire que j'étais  prédisposée.

          Un humour assez caractéristique. Mélange pas toujours subtil d'ironie poussée jusqu'au sarcasme, de cynisme noir et d'une désinhibition presque totale. S'adresse à un public averti.

          Un pragmatisme à toute épreuve. Oui, parce qu'en face d'un corps de noyé ayant barboté une petite semaine dans une mare surchauffée, mieux vaut rester technique, ça n'enlève pas l'odorat mais ça aide à relativiser.

           Un rapport particulier au corps et à la chair. Forcément, quand on "travaille" dessus ça laisse des traces. Traces sous formes de tatouages, de percings, d'une sexualité particulièrement présente -la chair toujours-, de drogues pour certains d'entre nous, d'excès et d'attentions.

           Et surtout un estomac bien accroché. Il est très difficile de donner la nausée à un thanato, question d'entrainement. Pour ça, la cuisine de ma mère m'avait déjà bien habituée.


Voila, vous disposez désormais d'éléments vous permettant de reconnaitre un thanato. Mais n'ayez crainte, la plupart du temps ils ne sont pas méchants, juste infréquentables!



Cependant, cette formation a eu quelques conséquences inattendues. J'ai tout d'abord rencontré quelques personnes formidables qui sont devenus des amis, qui m'ont fait découvrir des univers parfois très différents du mien (et non je ne parle pas que de cul). Mais je ne vais pas m'étendre là dessus, si jamais ils lisent ça, ils vont plus se sentir péter prendre la grosse tête! Autre conséquence, moins évidente à gérer, j'ai fait le ménage dans ma vie.  Le fait de côtoyer la mort au quotidien a induit chez moi un besoin de clarifier, d'aller à l'essentiel, de revoir mes priorités. Ce que j'ai fait. J'ai fait le ménage dans mes relations, pris de la distance avec les personne que je jugeais néfastes et me suis rapproché de celle qui m'apportaient quelque chose de réel. J'ai décidé de prendre un peu de recul.


Voila pourquoi je me retrouve à passer la saison d'été à travailler à Fréjus, logée chez mes parents et fraichement célibataire. Avec mon chat.
Dit comme ça, c'est pas brillant, mais je me sens soulagée et très satisfaite d'avoir un peu avancé dans ma vie.




Sinon, histoire de ne pas totalement manquer à ma réputation: Connaissez vous la différence entre un chalet suisse et un 69?
(réponse dans les commentaires)

mardi 8 décembre 2009

Déménagement, apparté félin

Ou comment dompter le fauve qui sommeille en chaque chat, même les plus obèses et apathiques.(si si, tentez de lui faire rencontrer un seau d'eau et vous verrez)

Mes chers amis, comme vous le savez certainement, j'ai un chat. Carpéte en sur-poids dotée d'un sens aigü de la contrariété et de la contradiction également, le chat domestique n'est cependant à prendre avec des pincettes ou alors des très grosses. J'avais tout d'abord songé à enfermer tout simplement la bête dans sa caisse de transport, et de ne l'ouvrir qu'à l'arrivée à l'appartement, l'enfermant alors dans la salle de bains avec eau, nourriture et litière pendant que nous déchargerions nos cartons dans la joie et la bonne humeur.
Cependant la crainte que la vessie de mon chat montre des signes d'insuffisance m'a vite poussé à chercher une autre solution. D'autant plus qu'il est rare d'entendre un chat demander un arrêt pipi sur l'autoroute...

J'ai alors envisagé de le transporter en semi-liberté, tenu en harnais et laisse dans l'habitacle, avec litière entre nos pieds. Je sais, je crois à la poupée qui tousse suis un peu naïve par moment. mes amies ayant déjà voyagé avec des chats m'ont plutôt conseillé d'attacher une corde au plafond, de faire un nœud coulant et d'y passer ma tête en attendant qu'une lente asphyxie vienne me délivrer des rigueurs de ce monde.
J'ai alors songé aux phéromones. Lorsque j'ai expliqué à la patronne de l'animalerie que j'allais passer 9h dans l'habitacle d'une camionnette avec le chat pour le déménagement, elle m'a donné les phéromones en spray les plus concentrées en sa possession, et m'a chaudement recommandé d'aller chez le vétérinaire quérir un médicament pour abrutir déstresser le matou.

Ce que j'ai fait. La vétérinaire m'a confié deux comprimés de calmivet (un supplémentaire, au cas où il recrache le premier), en me recommandant de lui faire prendre une heure avant le départ. Ce ne fut pas une mince affaire. Il fallut tout d'abord écraser le comprimé, le diluer dans l'eau et le mettre dans une seringue, car il est impossible de faire avaler un comprimé à cette saloperie pleine de dents bête apeurée. Puis attraper le chat qui, jouissant de ce 6° sens animal, se méfiait; le coincer dans une couverture pour qu'il ne griffe pas; lui maintenir la gueule ouverte pendant qu'une autre personne lui mettait la seringue dans la gorge et lui faisait boire de force le médicament dilué. Un peu barbare en apparence, mais c'est la seule alternative que nous laisse cet animal du diable ce minou qui sait recracher tous les médicaments, même si on lui met au fond de la gorge, et qui refuse scrupuleusement toute nourriture cachant la substance médicale.

Le vétérinaire m'avait prévenu de nepas m'inquieter des effets secondaire, tels qu'une démarche d'alcoolique chaloupée, ou le fait de voir sa troisième paupière. J'ai eu très peur lorsque j'ai vu le chat saliver abondament,mais c'était certainement dû à l'amertume du comprimé écrasé, pas prévu pour être bu. J'ai tout de même vérifié son état, entre chaque passage afin d'aller chercher un  carton. Ce qui a permis à la Matriarche de me traiter de feignasse, n'en branlant pas une; j'ai toujours apprécié la douceur et la pédagogie de cette délicieuse personne.

Enfin, lorsque le chargement fût enfin achevé, j'ai été chercher l'animal qui, comme à son habitude, s'était réfugié de lui-même dans sa caisse de transport.

A part quelques miaulements plaintifs en début de trajet, il fût d'un calme olympien. Jel'ai sorti de sa caisse à chaque arrêt, en lui mettant son harnais bien sûr et en le tenant en laisse. Je me suis enfermé avec lui dans l'habitacle de la camionnette, pour qu'il puisse l'explorer et se familiariser avec, puis il se remettait de lui-même dans sa caisse sans trop de problèmes.

En fin de compte, le médicament l'a bien abruti pendant 4 à 5h, et ça a été suffisant pour le familiariser avec son environnement temporaire. Cependant, il a très vite récupéré et il était en pleine forme à l'arrivée, soit 9h plus tard. La vétérinaire m'avait dit que le calmant faisiat effet plus de 12h et que le chat ne serait vraiment en forme que le lendemain. Cependant, je doit préciser que ma gigantesque bestiole pèse environ 6Kg, et qu'il est plus grand que la moyenne. Pas tout à fait surprenant, donc.

lundi 7 décembre 2009

Déménagement, second part...

Suite...

La matriarche et Ultimate Soldier nous ayant enfin honorés de leur présence, nous partimes chercher la camionette de déménagement. La partie facile et rapide de l'expédition, pensions-nous. Hélas, pour la seconde fois (qui sera loin d'être la dernière) nous nous trompions.
Car le 122 route de grenoble, adresse du loueur de voiture, paraissais bien facile à trouver sur la carte michelin, en face du palais Nikaia, première à droite après le pont. Encore une fois, ce fut après quelques tatonnements et 5 demi-tours que nous avons enfin trouvé la route.
Il nous fallu ensuite une bonne demi-heure pour faire l'état des lieux du véhicule grâce à un loueur trés trés consciencieux. Tant mieux au fond, car au vu du nombre de coups et éraflures, cela nous a garanti que tout accrochage de notre part passerait inaperçu sur la carosserie déjà bien amochée.

Le chargement des cartons est toujours un moment délicat dans un déménagement. Surtout quand Ultimate Soldier se charge de les ranger dans le camion, fort de son enfance à encastrer des briques sur Tetris. Cependant, en 3d, c'est un peu plus compliqué, surtout quand on range les cartons par format et sans tenir compte des insignifiantes inscriptions "fragile" ou "verres à pied" que des andouilles dotées d'un esprit peu pratique ont mis dessus.
Au passage, il me faut signaler un fait me laissant penser que certains membres de ma famille dégénérés moins bien dotés par la nature ont développé une incapacité mentale aversion pour les ascenseurs. Déjà, il y a quelques années, lors d'une visite de Ultimate Soldier et la Matriarche dans ce même appartement, Ultimate Soldier avait réussi à se coincer dans ledit ascenceur, en s'appuyant comme un cretin négligamment sur les portes intérieures qui, ne pouvant s'ouvrir, bloquent l'ascenceur afin d'éviter un accident. Et déjà, à l'époque, il avait fallu faire intervenir un sympathique technicien qui avait remis le courant en nous traitant d'incapables.
Et bien cette fois, c'est la matriarche elle-même qui a chargé l'ascenceur de cartons, en le remplissant à fond et, bien sûr, en bloquant les portes intérieures. Du coup, arrivé au rez-de-chaussée, bizarrement, la cabine a refusé de s'ouvrir. Etrange, non? Du coup, pendant qu'Ultimate Soldier et la Matriarche, dont nous attendions un vrai renfort musculaire, étaient occupés l'un à empiler dans le camion suivant des principes allant à l'encontre des règles élementaires de la physique et l'autre à tenter d'appitoyer le réparateur venu débloquer l'ascenceur (ce fut d'ailleurs un échec cuisant), seuls restaient Amor-mi-amor avec le dos bloqué (un lumbago 2jours avant le déménagement, on ne me retirera pas de l'idée qu'elle l'a fait exprés a l'art de l'à-propos), Colloc Mâle qui nous donna un fière coup de main et... moi. Et n'oublions pas JoliFleur passée entre 2 scéances de psy nous soutenir moralement.
Au final, à midi nous avions terminé de tout embarqué après avoir passé 45 min à démonter les vélos et les derniers meubles, faute de rangement intelligent place.
Poussés par la Matriarche, à qui le stress faisait migrer la voix encore un octave au-dessus de son timbre habituel déjà anormalement élevé, nous sommes partis précipitament en laissant l'appart dans un capharnaum inextricable et crasseux.

Nous sommes alors parties, armées de notre carte Michelin,d'un itinéraire trouvé sur le net et d'Ultimate Soldier qui, trés en forme, attaquait déjà l'ensemble de ses préjugés machistes et xénophobes blagues sur les espagnoles et les femmes au volant, alors que nous atteignions à peine la rue Barla...