mercredi 8 avril 2009

Le lapin! Le lapin!

Ou comment retrouver une part de son enfance avec une merveille du film d'annonceur.

Ou comment c'était quand les publicistes avaient encore de l'humour...

Voici ce petit bijou:

http://www.culturepub.fr/videos/kiss-cool-citron-les-chasseurs.html

Quand je saurais me servir de mon ordi, promis, je vous ferai un beau lien.

Oh, et puis je me sens l'esprit généreux aujourd'hui:
Un petit dernier pour la route:

http://www.culturepub.fr/videos/kiss-cool-le-lapin-est-de-retour.html

Alors, heureux?

mardi 7 avril 2009

La saison des jambes est de retour: lacher de gambettes en perspective.

Nous traiterons aujourd'hui de ce phénomène saisonnier immuable, allant de paire avec le retour des beaux jours, la baisse de l'hydrométrie, la hausse de la température ambiante et la recrudescence de troubles alimentaires compulsifs: le lâcher de gambette.

Le lâcher de gambettes est un phénomène observable dans les zones géographiques où le climat est tempéré, voire océanique ou continental tempéré. Il apparaît aux alentour de Pâques et/ou de 22°C. Touchant en premier lieux les zones les plus chaudes et ensoleillées, à savoir la Corse et le pourtour méditerranéen, ce phénomène s'étend ensuite en suivant la façade Atlantique et finit par toucher l'ensemble du territoire à l'exception cependant des zones situées à une altitude supérieure à 2500m (Alpes, Massif central...) ou ayant une densité de population inférieure à 0.2 habitant/Km² (Corréze, Larzac...).

Ces quelques chiffres permettent de mieux prendre conscience de l'ampleur du phénomène. Cependant une question vous brûle les lèvres à tous (si, si, j'en suis certaine) : mais en quoi consiste un lâcher de gambettes?

En réalité, ami lecteur, le lâcher de gambettes est un phénomène polymorphe et surprenant. Il s'agit d'une vague soudaine de raccourcissement de jupes accompagnée de disparition de collants ou bas, ayant pour conséquence directe un dévoilement de peau, une réapparition de mollets, chevilles, voire même dans les cas les plus grave, d'un déballage sans vergogne de (cuisseaux) cuisses.
Les conséquences directes sont terribles: de la chair, rendue blafarde par l'absence hivernale d'exposition solaire; de la chair de poule car, le soir venu, la température n'est plus si clémente qu'elle ne l'était sous l'astre du jour; voire de la cellulite minijupée chez les anglaises fortement éthylisées.
Et les conséquences indirectes sont pires encore: regards de biais des sujets mâles hétérosexuels et des lesbiennes, tous suants de concupiscence et de stupre, entraînant de graves problèmes de strabisme divergent faisant la joie des opticiens peu scrupuleux. Torticolis attrapés en tentant de suivre de la tête la multitude des bipèdes femelles dévoilant honteusement leurs appendices déambulatoires. Et surtout, la dépense effrénée des ressources en eau potable afin de laver la multitude de draps salis à toute vitesse par la cadence astronomique des pollutions nocturnes causées par cette déferlante de jupettes légères et court-vêtues.
Tout ceci se déroule dans un climat luxurieux propre à la proximité sexuelle, entraînant tôt ou tard divers effets: augmentation du cours mondial du latex suite à une utilisation endémique de préservatifs, pollution aux hormones des rivières (pilule contraceptive), augmentation des dépressions et suicides chez les adolescents (celles qui ne sont physiquement pas en mesure de dévoiler leurs cuissots et ceux qui ne sont physiquement pas en mesure de les déguster). Sans oublier la pollution visuelle inévitable, car pour une paire de jambes longues, fines, musclées et galbées, combien de gigots tristes et mols, combien de baguettes anémiques, combien de cellulite blafarde...
La saison du lâcher de gambettes est donc bénéfique pour certaines industries mais se révèle globalement néfaste pour le reste de l'environnement. Mais elle reste immuable, en dépit des méfaits nombreux qu'elle occasionne.

Une exception culturelle? A l'insu de la lapidation (considérée par le droit international comme une exception culturelle dans certains pays moyen-orientaux) toutes les exceptions culturelles ne sont pas bonnes à prendre.
Alors, mesdames, je vous en conjure, luttez contre ce terrifiant phénomène: sauvez un œil, achetez une jupe longue.

samedi 4 avril 2009

Sexe, drogue et rock'n roll

Où comment attirer facilement des lecteurs avant de se prendre un procès pour publicité mensongère.

Oui, j'ai décidé de donner dans la démagogie. Je vais utiliser les méthodes classiques appliquées par la crème des chaînes de télévision intellectuelles: TF1, Fr2 et 3.
Au programme: du cul (aseptisé), du sang (désinfecté), du trash (contrôlé) et du voyeurisme (faussement assumé, voire camouflé sous un prétexte dilatoire). Et surtout beaucoup de bons sentiments. De l'amouuur, de la bienveillance, des gens qui font face à l'adversité avec beaucoup de courage, du travail, de la famille et de la patrie.

Et pour achever de pousser l'ironie jusqu'au sarcasme, la synthèse de toutes ces saines valeurs patriotiques, l'achèvement de la médiocrité, l'acmé du vulgaire, la canonisation plébéienne:

En théorie, il devrait apparaître le générique de "confessions intimes" mais mon ordinateur, formé au bon goût par des années de bons et loyaux services à mes côtés (enfin plus exactement sur mes genoux), a décidé de censurer une telle abjection. Je le déplore mais je ne saurais cependant lui donner tort.

Histoire de bien enfoncer le clou et rameuter quelques éventuels ado paumés sur la grande toile en attendant de se faire dévorer par l'arachnée virtuelle: meurtre sanguinaire d'ours en peluche, massacre au fouet de cuisine, sperme de requin marteau, sodomie d'une huître au roquefort, Satan Vs Belzébuth, jolie blonde à poils (hypertrichose)...

Le jour où je saurais maîtriser mon blog et serai capable de voir par quels mots-clés les internautes ont échoué sur cette page, je sens que je vais bien me marrer.

Oh, ça va! Vous ne vous moquez jamais des autres, vous? Non, mais sincèrement, je veux dire... Ah, bein, voilà, vous voyez que je ne suis pas la seule!!!