lundi 31 août 2009

Départ définitif de Nice

Ou comment pousser encore plus loin le concept du "changer de lieu pour changer de vie!"

Chère peuple de France, fidèle à la tradition de ces charmants volatiles que sont les cigognes, je me prépare à migrer. Je pars à Lyon en décembre. Pour le moment, je ne sais ni quand exactement, ni où exactement (où dans Lyon) mais j'y migre. Afin d'achever enfin ma formation universitaire et me lancer dans une brillante carrière (je rêve, j'ai droit...). Afin d'échapper à Nice qui, depuis 5 ans que j'y vis commence à me courir réellement sur le haricot.

Afin de recommencer à zéro dans un nouvel endroit sans passé parasite à traîner aux pieds. Et ne garder que le meilleur de ce que j'ai vécu, choisir d'oublier ce que je ne désire pas retenir et retenir ce que j'ai aimé.

Et ceux que j'aime encore. Les quelques amis que je ne veux pas oublier, ceux qui le méritent le plus. Le bon grain au milieu de l'ivraie. Ceux là, je garderai contact, même si je n'appelle pas très souvent et que j'ai parfois tendance à oublier les anniversaires (Marina, si tu nous écoute...).

Il y a ceux, partis avant moi, dont je vais me rapprocher, les éclairés ayant choisi de s'enfuir de Nice.

Et, parallèlement, ceux dont je vais être absolument ravie d'être débarrassée. Ceux dont l'absence me sera un soulagement et que je laisse avec la satisfaction éprouvée habituellement en contemplant le cadavre écrasé du moustique que je viens d'occire.

Rien que pour ça, j'eus été prête à m'exiler aux Kerguelen conter fleurette aux pingouins (et aux pingouines!). Alors rejoindre l'ancienne capitale des Gaules, désormais une des capitales culturelles européenne, capitale gastronomique de plus!

Ce départ est l'exact contraire d'un exil, c'est un inxil, une transition profonde.

Vive Lyon, la rosette, le Rhone et la soie!
Vive la gastronomie et le raisin blanc;
à vous les studios!

vendredi 21 août 2009

Volver a Niza

Ou comment, malgré mes précédentes promesses, je n'ai pas assassiné trois espagnoles...

Finalement l'inextricable situation s'est désinextricablisée. Les filles ont débarqué chez moi dans la joie et la bonne humeur, avec un enthousiasme éblouissant et une caisse entière de bières. Des fois que la France n'en commercialise pas! Ceci dit, vu que j'avais acheté du vin et que les filles ont décrété que "en Francia hay que beber vino!" (quand il s'agit de rendre hommage à Bacchus et au travail des vignerons, je suis toujours partante, par principe patriotique), et bien les bières n'ont pratiquement pas été touchées de tout le séjour. Lors de mon retour, elles m'attendaient dans ma chambre, d'un air vexé d'être encore pleines!

Autant le dire tout de suite, je me suis amusée comme une petite folle. Déjà lorsque les filles étaient à Nice, ça n'était pas triste. Mais elles n'ont dévoilé la pleine mesure de leur talent qu'une fois embarquées pour le grand voyage au bout du monde.

C'est à dire, dans un premier temps, à Montpellier.
Oui, je sais ça n'a ml'air de rien, dit comme ça, mais avec un GPS datant du temps où mon père portait encore des culottes courtes l'affaire peut se compliquer. Car la propriétaire du véhicule et du Gps en question est une fervante croyante en la technologie en général et celle de son instrument de navigation en particulier. Au point suivre attentivement l'indication de tourner à gauche alors qu'un panneau directionnel de la taille d'un petit porte-avion nous indique "Montpellier tout droit". Evidement, l'ambiance aurait pu s'échauffer et touner au vinaigre si nous n'étions pas des filles trés zen.

Mais, partant du principe que nous étions en vacances, que nous avions de l'argent liquide, nos passeport ainsi de quoi nous substenter et qu'au final faire Nice-Valence en quatre jours au lieu de 2 ne nous importait guère, tout c'est formidablement bien passé.
Nous avons roulé, ri, bu et fumé pas mal. Surtout au cours d'une soirée où les filles ont tellement fumé que, sans que j'ai fumé une seule fois, j'étais totalement défoncée. Mais bien, au point de rire comme des nouilles ou de hyènes (parce qu'en fait, si quelqu'un a déjà entendu rire une nouille, qu'il vienne m'en parler!)... Nous avons vu des amis, rencontré des gens, dormi dans une tente dans le petit jardin de la maison de JolieWaldi, pour cause d'allergie aux poils de chiens (qui, eux, dormaient dans la maison!). J'ai chanté de l'opéra totalement bourrée sur la scéne d'un bistrot d'Andorra-la-veja en trio avec un guitariste italien et un rappeur francais. Et le pire c'est que ça rendait vraiment bien et original. Les gens du bar ont adoré. Et moi aussi.



La vie...







La belle vie, en fait