lundi 7 décembre 2009

Déménagement, second part...

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La matriarche et Ultimate Soldier nous ayant enfin honorés de leur présence, nous partimes chercher la camionette de déménagement. La partie facile et rapide de l'expédition, pensions-nous. Hélas, pour la seconde fois (qui sera loin d'être la dernière) nous nous trompions.
Car le 122 route de grenoble, adresse du loueur de voiture, paraissais bien facile à trouver sur la carte michelin, en face du palais Nikaia, première à droite après le pont. Encore une fois, ce fut après quelques tatonnements et 5 demi-tours que nous avons enfin trouvé la route.
Il nous fallu ensuite une bonne demi-heure pour faire l'état des lieux du véhicule grâce à un loueur trés trés consciencieux. Tant mieux au fond, car au vu du nombre de coups et éraflures, cela nous a garanti que tout accrochage de notre part passerait inaperçu sur la carosserie déjà bien amochée.

Le chargement des cartons est toujours un moment délicat dans un déménagement. Surtout quand Ultimate Soldier se charge de les ranger dans le camion, fort de son enfance à encastrer des briques sur Tetris. Cependant, en 3d, c'est un peu plus compliqué, surtout quand on range les cartons par format et sans tenir compte des insignifiantes inscriptions "fragile" ou "verres à pied" que des andouilles dotées d'un esprit peu pratique ont mis dessus.
Au passage, il me faut signaler un fait me laissant penser que certains membres de ma famille dégénérés moins bien dotés par la nature ont développé une incapacité mentale aversion pour les ascenseurs. Déjà, il y a quelques années, lors d'une visite de Ultimate Soldier et la Matriarche dans ce même appartement, Ultimate Soldier avait réussi à se coincer dans ledit ascenceur, en s'appuyant comme un cretin négligamment sur les portes intérieures qui, ne pouvant s'ouvrir, bloquent l'ascenceur afin d'éviter un accident. Et déjà, à l'époque, il avait fallu faire intervenir un sympathique technicien qui avait remis le courant en nous traitant d'incapables.
Et bien cette fois, c'est la matriarche elle-même qui a chargé l'ascenceur de cartons, en le remplissant à fond et, bien sûr, en bloquant les portes intérieures. Du coup, arrivé au rez-de-chaussée, bizarrement, la cabine a refusé de s'ouvrir. Etrange, non? Du coup, pendant qu'Ultimate Soldier et la Matriarche, dont nous attendions un vrai renfort musculaire, étaient occupés l'un à empiler dans le camion suivant des principes allant à l'encontre des règles élementaires de la physique et l'autre à tenter d'appitoyer le réparateur venu débloquer l'ascenceur (ce fut d'ailleurs un échec cuisant), seuls restaient Amor-mi-amor avec le dos bloqué (un lumbago 2jours avant le déménagement, on ne me retirera pas de l'idée qu'elle l'a fait exprés a l'art de l'à-propos), Colloc Mâle qui nous donna un fière coup de main et... moi. Et n'oublions pas JoliFleur passée entre 2 scéances de psy nous soutenir moralement.
Au final, à midi nous avions terminé de tout embarqué après avoir passé 45 min à démonter les vélos et les derniers meubles, faute de rangement intelligent place.
Poussés par la Matriarche, à qui le stress faisait migrer la voix encore un octave au-dessus de son timbre habituel déjà anormalement élevé, nous sommes partis précipitament en laissant l'appart dans un capharnaum inextricable et crasseux.

Nous sommes alors parties, armées de notre carte Michelin,d'un itinéraire trouvé sur le net et d'Ultimate Soldier qui, trés en forme, attaquait déjà l'ensemble de ses préjugés machistes et xénophobes blagues sur les espagnoles et les femmes au volant, alors que nous atteignions à peine la rue Barla...

1 commentaire:

tarja mos a dit…

t'as quand même un peu la dent dure avec tes petites mains... même le soutien moral de flo! t'es un peu vache sur ce coup